Après les révélations d’Ousmane Sonko sur les chiffres « cachés » et la dernière publication de la cour des comptes, la note du Sénégal a été dégradée par plusieurs agences, notamment Moody’s et Standard & Poor’s. Pour Amadou Hott, ancien ministre de l’Economie – et l’un des 5 candidats pour la présidence de la BAD -, le nouveau gouvernement devrait tout faire pour relever la note du pays.
« L’Afrique doit élargir sa base fiscale sans pénaliser les entreprises formelles et mieux gérer ses entreprises publiques. La priorité est d’améliorer notre notation financière pour réduire les coûts d’emprunt », pense le banquier d’investissement.
Justement, ajoute-t-il, des réformes sont actuellement entreprises pour permettre au pays de sortir de sa mauvaise passe. « Ce qui est important, c’est que des réformes sont entreprises actuellement. Un travail colossal est en train d’être accompli par le gouvernement en termes de changement organisationnel et institutionnel, pour éviter que ce genre d’erreurs ne se reproduise à court terme. Bien sûr, il y a un choc, mais sur le moyen à long terme, le Sénégal sortira grandi de cet exercice », ajouté Amadou Hott.