Pare-brise des véhicules de Ousmane Sonko et Barthélemy Dias cassés. Des forces de l’ordre aux aguets se dressent sur la route du candidat de la coalition Yewwi Askan en route pour le tribunal.
Du tribunal d’ailleurs où le procès l’opposant à Ndiaga Diouf a été renvoyé au 1er décembre. Mais qu’à cela ne tienne, Barhélemy qui n’a pas toujours reçu de notification de cette nouvelle donne, est déterminé à aller répondre à la convocation du juge.
Mais son convoi est rudoyé dans tous les coins de Point E. Si ce ne sont les gendarmes, c’est la police qui joue aux coudes contre ses accompagnants. L’un d’eux, Ousmane Sonko, après le maire de Mermoz, a vu le pare-brise de son véhicule cassé par des jets de lacrymogène. Des projectiles à fragmentions du reste ont aussi blessé des accompagnants, dont un de ses gardes du corps, en route pour l’hôpital.
Barth et ses invités, Gakou et Sonko, ont dû s’arrêter à plusieurs reprises pour parler aux éléments de la Bip pour qu’ils reviennent à la raison.
A chaque rue franchie, le cortège se retrouve nez à nez avec des forces de l’ordre en opposition. A l’instant, le convoi est localisé dans le populeux quartier de la Médina…
L’opposition, appelant à la résistance, parle du respect de ses droits codifiés par la Constitution. Une insurrection pour Bby dont les éléments ne sont pas encore visibles sur le terrain.
Regardez :