Des coupures d’eau, on en compte plus. Depuis l’arrivée de SEN’EAU, annoncée en grande pompe, les désagréments se multiplient. Las, les Sénégalais pensent qu’il faut rompre le contrat liant l’Etat du Sénégal à SEN’EAU (contrat, d’une durée de 15 ans, prévoit l’approvisionnement en eau de 7 millions de Sénégalais en zone urbaine et péri-urbaine au début du contrat).
Premier point des 6 axes stratégiques de SEN’EAU, l’assurance de l’accès à l’eau est la plus grande faillite de la société de droit sénégalais avec un actionnariat majoritairement sénégalais (55 %). Cette défunte semaine, l’entité a souligné que des travaux de réparation d’une fuite, menés le dimanche 19 décembre 2021 sur la conduite dite ALG3 qui transporte la production d’eau potable de l’usine Keur Momar Sarr 3, causeraient des désagréments jusqu’au mardi.
Le même jour du mardi, c’est en raison d’un incident survenu au poste de SAKAL appartenant à la SOGEM (installation électrique de l’OMVS) : une panne d’électricité à Keur Momar Sarr qui entrainait l’arrêt des usines KMS1 et KMS2. La chanson est devenue le tube et, de l’été et, de l’hiver pour les consommateurs. Ceux-là même qui ont répondu à notre sondage : « Faut-il rompre le contrat de SEN’EAU face aux nombreuses coupures d’eau ? »
Ils ont été 92% (soit 1335 votants sur 1450) à dire oui face aux minimes 8% (soit 115 votants sur 1450). La position est donc claire et presqu’unanime, SEN’EAU n’a plus raison d’exercice selon les Sénégalais.