Cette formation a pour objectif de préparer 15 médecins originaires de plusieurs pays africains « sur le Séquençage et l’Analyse des données du Sars-CoV-2 et de séquencer au moins 100 cas de Covid-19 dans chacun des pays participants ». Elle est organisée par l’Institut Pasteur de Dakar, en collaboration avec Pathogen Genomic Initiative (Pgi) du Cdc africain, de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), de la Société africaine de médecine de laboratoire (Aslm).
Compte tenu de la situation actuelle de la pandémie, il est devenu « nécessaire et urgent de permettre aux pays de prendre des décisions éclairées pour la réponse à l’épidémie de SARS-CoV-2 ». Selon le Dr Amadou Sall, l’Administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, qui montre l’expertise acquise par sa structure ces derniers mois, la séquence entre différentes souches va permettre de connaître l’antibiotique à utiliser.
« Au début de la pandémie en décembre 2019, la Chine a rendu disponible, le 12 janvier, la séquence du virus. C’est alors qu’a commencé toute la dynamique pour faire le diagnostic (…) à partir de cette séquence on a pu faire un vaccin très vite. Cela va devenir une norme. La séquence entre différentes souches va permettre de connaître l’antibiotique à utiliser », a déclaré Dr Sall lors de la cérémonie de clôture organisée hier jeudi.