Le sélectionneur national, Pape Thiaw, a publié une liste de 26 joueurs pour les deux prochaines sorties des Lions dans le cadre des qualifications du Mondial 2026. Deuxième du groupe B, le Sénégal affrontera le Soudan (5e journée), leader, le 22 mars à Benghazi (Libye), avant d’accueillir le Togo (6e) trois jours plus tard au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio. La Tanière a enregistré six nouvelles têtes dont le fils d’un ancien lutteur : le gardien de but Yehvann Diouf.
D’après L’Observateur, qui donne l’information, le portier de Reims (L1 française) est le garçon de Aliou Diouf, pensionnaire de l’écurie sérère de Manga 2 et Ibou Ndaffa dans les années 1990. Le père de Yehvann Diouf fait partie des premiers lutteurs écartés par Tapha Guèye dans sa marche vers les sommets de l’arène.
Aliou Diouf a surtout brillé en lutte simple et avec la sélection nationale de lutte. «Il était le meilleur de sa génération, témoigne un spécialiste qui s’est confié à L’Observateur. Avec l’équipe du Sénégal, il a été champion d’Afrique et plusieurs fois médaillé d’or dans les compétitions de la sous-région. Il a remporté le drapeau du chef de l’État et un paquet de tournois de lutte traditionnelle.»
Le père du nouveau gardien des Lions défendra plus tard les couleurs de la France en lutte libre (90 kg). Il avait profité d’une bourse olympique pour s’installer dans l’Hexagone.
Loin de la discipline de son père, Yehvann Diouf a choisi le foot. Il brille avec Reims, ancien club de Édouard Mendy, le numéro 1 dans les cages du Sénégal. L’Observateur souligne qu’avec 41 tirs stoppés, il est le gardien qui a le plus sauvé son équipe dans les cinq grands championnats (Angleterre, Espagne, France, Italie, Allemagne). Il lance sa carrière internationale. Avec le pays de son père.