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«On m’a demandé 150 000 F CFA pour…» : un système de pots-de-vin dénoncé à DP World

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Politique

«On m’a demandé 150 000 F CFA pour…» : un système de pots-de-vin dénoncé à DP World

Par: Senewebnews-RP – Seneweb.com | 17 mars, 2025 à 07:03:47  | Lu 1329 Fois |  0 Commentaires

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«On m’a demandé 150 000 F CFA pour…» : un système de pots-de-vin dénoncé à DP World

Les membres du Syndicat des acteurs du transport national et transnational (Satrans) crient leur ras-le-bol. En conférence de presse, ce weekend, ils ont déclaré que leurs activités de chargement et de transport de marchandises arrivées au port de Dakar sont entravées par des pesanteurs administratives et des tracasseries sur les routes.
L’un d’entre eux, Mamadou Faye, chauffeur routier, laisse entendre que ses camarades sont parfois contraints de verser des pots-de-vin. «On m’a réclamé 150 000 F CFA pour pouvoir charger chez DP World. J’ai refusé, mais d’autres n’ont pas eu le choix. Nous sommes épuisés par ces pratiques», a-t-il déclaré dans des propos repris par L’AS dans son édition de ce lundi 17 mars.
DP World constitue la principale cible des récriminations du Satrans. L’exploitant portuaire dubaïote est accusé d’exiger un agrément du port pour travailler au niveau de sa plateforme, «excluant ainsi de nombreux camionneurs», pointe le transporteur Moussa Coulibaly, toujours dans L’AS.
«Nous avons des bons à charger, mais sur 1000 camions, seuls 100 sont intégrés dans le système. Que devient le reste ?», interrogent d’autres membres du Satrans.
Mamadou Ndiaye, porte-parole du jour du syndicat, a révélé lors de la conférence de presse du Satrans, que les correspondances adressées au directeur du Port, au Premier ministre et au ministère de la Pèche, pour trouver solutions à leurs problèmes, n’ont pas eu d’effet. «Nous avons été reçus à trois reprises par le directeur général du Port, révèle-t-il. Il a donné instruction à DP World de suspendre sa décision [exigence d’agrément], mais aujourd’hui seules 100 voitures sont autorisées à embarquer. Pendant ce temps les transporteurs maliens n’ont pas ce problème.»

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